Culte du dimanche 20 septembre 2020

Publié le 19 septembre 2020

Texte : Matthieu 20, 1-16
Thème : « DIEU NOUS AIME »

Introduction
A travers cette parabole des ouvriers de la vigne,
Jésus essaie de faire comprendre à quoi ressemble le royaume des cieux, c’est-à-dire le monde où Dieu règne. Nous allons explorer quelques vérités pour vérifier combien Dieu nous aime.

1) Dieu nous aime car ses pensées en notre faveur sont différentes
Notre notion de justice ne nous permet pas de com-prendre pourquoi rétribuer également ceux qui ont travaillé pendant seulement une heure avec ceux qui ont travaillé toute une journée.

Mais comme il s’agit d’une parabole, le sujet princi-pal c’est l’entrée au royaume de Dieu. Le royaume de Dieu est ouvert à tous à toute heure. La justice de Dieu est donc différente de la nôtre. Esaïe 55.9 l’ex-plique bien : « Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées ».

Alors, ne demandons pas à Dieu de nous ressembler, au contraire, c’est bien à nous d’essayer d’épouser les pensées et les manières de Dieu.

2) Dieu nous aime car Il est constamment à notre recherche

A l’époque, la journée est définie en douze heures. Elle commence à 6h du matin jusqu’à 18 H. Alors, la première heure correspond à 6h, la troisième à 9h, la sixième à midi et la onzième à 17h. Il est sorti à toutes ces heures. Cela veut dire que Dieu est tout le temps à la recherche de l’Homme, à notre recherche.

Dieu a soif d’entrer en relation avec tout le monde. Il est sans repos tant qu’il ne demeure dans le cœur de l’Homme, dans votre cœur. Il œuvre avec amour et patience pour que tous ceux qui croient ne périssent pas.

3) Dieu nous aime car Il est miséricordieux

Un denier, c’est le salaire journalier d’un ouvrier à l’époque. Alors, en terme de contrat, le maître n’a pas trahi les ouvriers de première heure car Il leur a donné ce qui est convenu. Mais comme nous avons ici une parabole, donc il faut savoir discerner le vrai message. On parle surtout du royaume de Dieu.

Si la rétribution du travail est représenté par le denier ici, ce salaire est le symbole de l’amour de Dieu, il est même pour tous, qui que nous soyons et quoi que nous ayons fait !

Intuitivement, nous pensons que Dieu devrait répondre à la hauteur de nos efforts et selon notre mérite. Ce qui est faux en matière de salut car notre salut ne s’achète pas, encore moins par nos efforts personnels. Il est offert par la grâce de Dieu, car Il est miséricordieux.

4) Dieu aime les nouveaux repentis
Cette parabole nous invite à penser autrement, à dépasser notre égoïsme. Nous les repentis des premières heures, nous sommes souvent tentés à manifester des sentiments méprisants envers ceux qui sont venus après nous. On sent parfois dans nos regards et nos démarches que nous sommes indifférents, parfois envieux.

En ce sens, nous ressemblons au fils aîné dans la parabole de l’enfant prodigue, qui a bien du mal à accueillir l’amour que son père porte à son frère autrefois stupide mais maintenant repenti.

Nous aussi, nous sommes tous déjà passés par ce stade. Alors, en tant qu’enfant et serviteurs de Dieu, aidons plutôt les autres à saisir cette chance de revenir à Dieu.

5) Dieu nous aime car Il donne toujours une chance
Ces ouvriers sont tous des personnes sans travail. Ils souhaitent tous être embauchés. Peut-être qu’ils ont peiné toute la journée à la recherche d’un emploi. Alors, être embauché à la dernière heure est une chance extraordinaire. Voila ce qui arrive avec Dieu.

Parfois, on se sent inutile, comme si personne ne voulait pas de nous, comme si on ne croyait pas en nous ! Peut-être que vous venez de perdre même votre travail. Ne perdez pas espoir car le Seigneur sait bien quels projets il forme pour vous. Le Seigneur croit en vous et vous fait confiance. Il vous offre encore l’opportunité de donner le meilleur de vous-même. Alors, ne vous découragez pas car Le cœur du Seigneur bat pour vous.

Conclusion
Avec Dieu, on est jamais perdu. On peut toujours espérer, on peut toujours se relever. Que vous soyons venus à la première heure comme à la onzième heure, Dieu vous attend et vous aime. Béni soit son nom. Amen.