Grandir avec la prière

Publié le 22 avril 2020

#GrandirDansLaFoi
Faisons route avec le Seigneur ressuscité, renouant avec Son Esprit et Sa parole et grandissant dans la foi.

Grandir avec la prière

Lisons Néhémie 1

Pour grandir, tout nouveau-né a besoin d’être nourri de lait et, plus tard, d’autres aliments. La maman le nourrit et le regarde grandir. C’est aussi important de lui apprendre à boire le lait spirituel puis manger de la nourriture spirituelle. L’enfant a besoin qu’on lui montre comment se nourrir avec la Bible : ce que doit être sa conduite en relation avec Dieu : respect, obéissance, foi, amour envers Dieu… L’enfant a besoin d’apprendre à parler à Dieu dans la prière. De même que les parents aiment entendre parler leurs enfants, Dieu aime nous entendre lui parler même si avons parfois du mal à nous exprimer.

Il y a différentes sortes de prières. Nous gagnerions à les inclure lors de nos moment de prière.
• L’adoration : « Je t’aime » (c’est ce que Pierre répond au Seigneur dans Jean 21.15-17).
• La confession : « Aie pitié de moi ! » (c’est la prière du publicain dans Luc 18.13).
• Les remerciements : « Merci ! » (c’est ce qu’a dit le lépreux guéri dans Luc 17.16).
• Les supplications/intercession : « S’il te plaît ! » (voir les paroles de Bartimée dans Marc 10.47-48).

La prière de Néhémie au chapitre 1 du livre de Néhémie contient ces quatre éléments : adoration verset 5 ; confession versets 6 et 7 ; remerciements verset 10 et supplications versets 8, 9 et 11.
Dieu prend plaisir à notre volonté de réclamer Ses promesses. Il veut que nous croyions en Ses promesses et que nous les mentionnons dans la prière. En prenant ce que Dieu nous a promis, nous pouvons être renforcés dans notre détermination à faire confiance à ces promesses, surtout quand tout semble perdu.

Pour quoi le livre de Néhémie, qui commence par une mauvaise nouvelle mais se termine par de bonnes nouvelles (les murailles de la ville sont entièrement reconstruites) existe-t-il ? Pour nous rappeler qu’à l’écoute d’une mauvaise nouvelle, le cœur d’un homme qui aimait Dieu et qui était soucieux de l’état et des conditions dans lesquelles vivait Son peuple a été touché, remué au plus profond de lui.

Si l’Evangile est une bonne nouvelle, nous devons aussi nous souvenir que c’est sur le fond sombre d’une mauvaise nouvelle que celle-ci se greffe. Nous n’étions pas, nous qui sommes l’objet de la bonne nouvelle de l’Evangile, dans la même situation que les Juifs du temps de Néhémie. Ceux-ci étaient au comble d’un malheur ou d’un déshonneur terrestre. Notre cas à nous était beaucoup plus grave. Non seulement, nous étions dans le malheur, mais nous étions, dit l’Ecriture, morts dans nos péchés, soumis à la puissance du Malin, sans espérance et sans Dieu dans le monde.

Si l’Evangile est une bonne nouvelle pour nous, ce n’est pas à cause de nous. C’est parce que Quelqu’un qui était dans les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, ne s’est pas résigné à notre situation, mais a eu compassion de nous. « Qui enverrai-je, qui marchera pour nous ? » Qui prendra à cœur la situation misérable dans laquelle se trouve le peuple de Dieu dans le monde ? Le Fils répondit : « Me voici ! ô Dieu, je viens pour faire ce que tu veux, » Hébreux 10,7a.

Le livre de Néhémie se trouve dans la Bible pour nous relater de quelle manière Dieu a agi pour faire d’une situation qui était désespérée au départ, quelque chose qui soit ensuite un sujet de joie pour tout le peuple de Dieu. Mais au-delà, il nous évoque aussi l’histoire merveilleuse de Jésus, venu du ciel jusqu’à nous pour nous sauver.

Action personnelle
Comment prenons-nous les mauvaises nouvelles que nous entendons ? Laissons-nous toucher par le malheur qui atteint les autres. Prenons-le comme s’il était le nôtre, comme s’il nous arrivait à nous-mêmes et prions !

Prière
Seigneur Dieu, que ton Esprit Saint anime notre FOI, augmente notre AMOUR et fasse grandir en nous l’ESPÉRANCE. Aide-nous à cheminer avec toi dans la prière. Amen.